vendredi 21 octobre 2016

S2-3 Devoir à rendre : écrire un article lié à votre projet et à votre ligne éditoriale - Isabelle VRIGNAUD


Lecture ou tablette doit-on vraiment choisir ?


Enfants et adultes passons du temps devant les écrans c’est indéniable. L’attrait des tablettes est très puissant pour nombre d’utilisateurs, le côté ludique de l’utilisation étant un atout non négligeable du produit. Irrémédiablement nous entendons alors ici et là que l’utilisation de ces technologies prend le pas sur la lecture classique que le livre est mort ou en passe de vivre ses derniers instants. Comme l’aspirateur n’a pas remplacé le balai, tablettes et liseuses ne remplaceront pas le livre papier ils peuvent cependant leur donner une autre dimension ….
Alors, êtes-vous prêts à pénétrer dans un autre univers ?



Dans notre espace jeunesse en plus de nos collections vous avez à disposition 2 tablettes sur lesquelles des applications sont installées afin de vous faire découvrir à la fois le maniement des outils et les contenus existants.

En effet, l’offre numérique est importante et comme pour la production papier il existe du meilleur et du moins bon ou simplement inadapté à l’âge de votre enfant. Cependant il y largement de quoi faire pour une saine cohabitation entre les 2 supports, papier et numérique. Alors pourquoi ne pas profiter de cet intérêt numérique pour découvrir que la lecture et les applications ne sont pas des activités antinomiques mais peuvent au contraire être merveilleusement complémentaires. ?
C’est ce que nous vous proposons avec cette sélection d’applications directement reliée à nos collections choisies par les bibliothécaires avec autant de soin que pour un livre. Notre souhait est de vous faire découvrir que livres papier et numérique peuvent à merveille se compléter … 
Plongez donc avec nous et découvrez une autre manière d’aborder le livre et la lecture.  

Découvrez aussi la sélection des documents (livres, livre au format MP3 et DVD) cités en référence dans le livret et disponibles dans les médiathèques du réseau 




dimanche 4 septembre 2016

Aimé Césaire. Laetitia Rié


« Je suis un homme, un Martiniquais, un homme de couleur, un nègre, l'homme d'un pays, l'homme d'une géographie, l'homme d'une histoire, l'homme d'un combat ».



Né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe, il est un descendant d'esclave, comme la majorité des noirs des Antilles, il est le second d'une famille modeste de six enfants.

Maire de Fort-de-France pendant 55 ans, il siégea également à l'Assemblée Nationale de 1945 à 1993.


Aimé Césaire et la "négritude"
A 18 ans, il arrive à Paris grâce à une bourse d'études et il y rencontre Léopold Sédar Senghor avec qui il fonde, en 1934, le concept de négritude. Léon-Gontran Damas, écrivain français de Guyane en est le troisième fondateur.

Aimé Césaire définit ainsi ce mouvement : « La négritude est la simple reconnaissance du fait d'être noir, et l'acceptation de ce fait, de notre destin de noir, de notre histoire et de notre culture ».
Pour plus d'information, cliquez ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9gritude


Aimé Césaire et la poésie
En 1982, il donne une très belle définition de sa poésie : « La poésie, c'est pour moi la parole essentielle. J'ai l'habitude de dire que la poésie dit plus. Bien sûr, elle est obscure, mais c'est un « moins » qui se transforme en « plus ». La poésie, c'est la parole rare, mais c'est la parole fondamentale parce qu'elle vient des profondeurs des fondements, très exactement, et c'est pour ça que les peuples naissent avec la poésie. Certes, il m'est arrivé d'écrire des pièces de théâtre, des drames, des tragédies, mais pour moi ce sont des départements de la poésie. Par conséquent, au point où j'en suis et sans l'avoir fait exprès, sans l'avoir recherché, la poésie, pourrais-je dire, s'est imposée à moi. Il ne s'agit pas d'un retour après une infidélité, mais j'ai éprouvé très fort le sentiment de « m'exprimer » au sens très fort du terme, et cette expression se fait tout naturellement par le biais et par le moyen de la poésie ».

Voici les premiers vers de « Calendrier lagunaire » premier poème de « Moi, laminaire » qui montre la force évocatrice de la poésie du chantre de la négritude.

« J'habite une blessure sacrée
J'habite des ancêtres imaginaires
J'habite un vouloir obscur
J'habite un long silence
J'habite une soif irrémédiable
J'habite un voyage de mille ans
J'habite une guerre de trois cents ans
J'habite un culte désaffecté
Entre bulbe et caïeu j'habite l'espace inexploité »


Aimé Césaire est mort le 17 avril 2008. Le 20 avril, il a eu le droit à des obsèques nationales. Sur sa tombe, il a fait graver les trois derniers vers du « Calendrier lagunaire »

Retrouvez la bibliographie complète d'Aimé Césaire
http://www.babelio.com/auteur/Aime-Cesaire/12658

Bret Easton Ellis

Bret Easton Ellis est né le 7 mars 1964 à Los Angeles. Issu d’une famille plutôt aisée, il poursuit sans briller ses études dans diverses universités (dont le Bennington College qui deviendra le Camden College de ses romans). En 1985, à tout juste 21 ans, il publie Moins que zéro. Moins que zéro est tout de suite un succès, aussi bien critique que public. Ce premier roman met en scène des étudiants snobs, blasés et drogués. Less than zero est empruntable à la BUFR d’anglais, cote 810 AM/LIT-Ell les.

En 1987, Ellis signe son deuxième roman, Les Lois de l’attraction. On y suit encore des étudiants du fameux Camden College qui mènent une vie de débauche lors de fêtes universitaires. En 2002, Roger Avary l’a adapté pour le cinéma. Ce roman est disponible à la Bibliothèque Centrale, cote XB 813/ELLI/2504. Le DVD de The Rules of attraction est au Service Audiovisuel et Multimédia, cote 791.437 AVA Loi.

En 1991, l’éditeur Simon & Schuster propose à Bret Easton Ellis une avance de 300 000 dollars pour qu’il écrive un roman sur un tueur en série. Il leur remet un pavé de plus de 500 pages s’intitulant American Psycho. L’histoire : Patrick Bateman est un yuppie de 26 ans travaillant dans le Wall Street des années 80. Sous des dehors très respectables, il se révèle être un horrible serial- killer : il viole, égorge, tronçonne, décapite une call girl… Suite à des plaintes des mouvements féministes américains, l’éditeur refusa la publication et Bret Easton Ellis reçu de nombreuses menaces de mort. Finalement, l’éditeur Vintage racheta les droits de publication d’American Psycho qui devint un best seller mondial. Le roman de Bret Easton Ellis est avant tout une satire des années fric, une dénonciation d’une Amérique où la frime constitue la première des valeurs. L’édition française d’ American Pscho est consultable à Bibliothèque Centrale, cote XB 813/ELLI/2750. L’édition anglaise se trouve à la bibliothèque d’anglais, cote 810 AM-LIT ELL ame.

En 2000, Mary Harron adapte American Psycho au cinéma. Si la réalisatrice l’oriente davantage vers la comédie horrifique, ce film a le mérite de révéler l’immense talent d’acteur de Christian Bale dans le rôle de Patrick Bateman. Le DVD d’American Psycho sera prochainement sur les rayons de la Médiathèque de langues.


jeudi 20 novembre 2014

Le bleu des abeilles - Laura Alcoba

Brève histoire autobiographique d’une fillette argentine d’une dizaine d’année qui va découvrir la France et la langue française. Son père est en prison pour avoir contesté le régime dictatorial, sa mère est déjà arrivée en France fuyant elle aussi la dictature. Elle attend depuis longtemps, 2 ans c’est long pour un enfant, et elle apprend le français avec Noémie. Un jour, elle peut enfin partir pour ce pays qu’elle a totalement idéalisé par ses lectures. En fait de Paris, elle se retrouve au Blanc-Mesnil, à la Voie Verte, cité où les étrangers sont regroupés. Alors se sont eux qu'elle va d’abord fréquenter, parce qu’ils lui ressemblent, parce qu’ils ont du mal avec le français, cette langue qu’elle veut absolument maîtriser très vite pour faire oublier ses origines. Appliquée et tenace, elle est ravie de découvrir des lettres comme le « ç », elle est ébahie devant les voyelles et leur prononciation, spécialement le « u » ou le « e » muet. Elle correspond chaque semaine avec son père. Il lui a parlé d’un livre de Maeterlinck qu’il a pu se procurer en prison, où est évoqué le goût prééminent des abeilles pour les fleurs de couleur bleue. Alors elle va chercher dans la bibliothèque et trouver un livre de Queneau : « Les fleurs bleues », que la bibliothécaire ne veut pas lui confier car elle ne la croit pas capable de le lire. L’enfant résiste et va jusqu’au bout de sa lecture, sans toutefois toujours comprendre le sens. Roman du quotidien d’une enfant immigrée qui s’étonne et s’émerveille de tout, se contente du peu que sa mère trouve chez Emmaüs et au Secours catholique. Généreuse, elle fréquente et défend, à sa manière les faibles, les victimes. Courageuse, persévérante, pleine de vie et de fraîcheur, elle apprend la dure langue française avec ravissement et patience jusqu’au jour où victoire, elle pense en français ! Un bel hymne au courage, une candeur agréable et bienfaisante dans la morosité et les murmures ambiants !

jeudi 30 mai 2013

Biblio Bato Florence MC





Billet du 20 octobre, par Florence 



  Non restez !  Vous ne consultez pas le blog d’un voyagiste mais bel et bien celui de votre bibliothèque !
Voici l’Iboat qui accueille en son sein la toute nouvelle Biblio Bato. Cette dernière née des bibliothèques bordelaises destinée au 15-35 ans vous accueille dans le quartier des « Bassins à flot", 
Les horaires durant les vacances de la Toussaint : mardi au vendredi 14 – 19 h / samedi 14 – 18 h /  mercredi 14 – 19h  Vous venez en groupe : mercredi  de 14 à 17 h et samedi 14 – 18 h.

 Ca vous intrigue...

 Ce concept de « bibliothèque éphémère » , au mobilier qui se plie et se déploie à l’image des hérons cendrés,  vous propose, films, musique, magazines, bandes dessinées, mangas, romans et pour la première fois sur le réseau : des jeux vidéo.  Une médiation culturelle adaptée fait écho à  la programmation de l’i-boat. Cet ancien ferry a été entièrement réaménagé et a pour objectif  de s’imposer comme pôle culturel en matière de musiques électroniques et d'arts numériques. Porté par l’équipe du Batofar de Paris, l’I-Boat propose depuis le 29 septembre 2011 une salle de concert de 400 places, un restaurant et un bar.

A partir du 25 octobre montez à bord du  Biblio bato. Vous retrouverez dans ce lieux atypique tous les services habituels de votre bibliothèque mais bien plus encore !

Ce projet expérimental de démocratie culturelle s’offre maintenant à tous vents : il sera abandonné si la biblio bato ne rencontre pas son public.
 
Restez à flot en suivant leur actu !

Jeux vidéo en bibliothèques

Développer un argumentaire pour faire comprendre la mission des jeux vidéo en bibliothèque peut être important quand vient le temps de discuter avec des membres de l’équipe, avec des usagers ou avec les élus. Cette série d’arguments est tirée en partie du livre Everyone Plays at the Library écrit par le bibliothécaire et professeur universitaire Scott Nicholson et peut aider à combattre certains préjugés et à éclaircir le lien entre bibliothèques et jeux vidéo.

Dorénavant, les bibliothèques sont bien plus qu’un dépôt de livres! Elles offrent d’ores et déjà plusieurs autres formes de produits culturels comme la musique et les films. Poser cette question, c’est ne pas comprendre la nature holistique des bibliothèques modernes et ne pas comprendre la valeur du jeu vidéo en tant que produit culturel.

Historiquement, les bibliothèques possèdent des jeux depuis des décennies que ce soit sous la forme de jeux de société ou de livres-jeux. Dès 1850, des bibliothèques américaines avaient des clubs d’échec et des clubs de bridge. Au fil des années, elles ont intégrés des soirées de Scrabble, des jeux dans les clubs d’été, des animations ludiques et, plus récemment, des jeux sur les ordinateurs publics.
La Parenthèse, un exemple de milieu de vie


Le débat à savoir si les jeux vidéo sont de l’art est complexe et demande une analyse intéressante sur la définition de l’Art. Voici tout de même quatre cas qui pourraient faire changer d’avis certains détracteurs.

Les jeux vidéo ont été intégrés dans plusieurs musées et expositions internationales : le Smithsonian American Museum of Art, à Washington lui consacre l’exposition «The Art of Video Games » tout comme le Grand Palais de Paris pour « Game Story : Une histoire du jeu vidéo » et le Computerspiele Museum à Berlin.

En juin 2011, la cour suprême des Etats-Unis reconnaissait les jeux vidéo comme une forme d’art. Une clause californienne pour bannir la vente des jeux vidéo violents aux Etats-Unis a été invalidée, car les jeux vidéo méritaient d’être couverts par le 1er amendement et ainsi, rejoindre le livre, la musique, les films, etc. Dans le jugement, les juges ont mentionné que la violence dans l’art n’avait rien de nouveau si on se fiait aux contes pour enfants des Frères Grimms.

En mai 2011, l’institut « The National Endowment for the Arts » ajoutait le jeu vidéo comme un produit pouvant demander un financement. Cette agence culturelle étatsunienne (l’équivalent canadien du Conseil des Arts du Canada) aide les artistes et les institutions culturelles du pays.

Lors de l’annonce du partenariat entre Warner Bros. Games et Bibliothèques et Archives nationales du Québec, le président-directeur général Guy Berthiaume a qualifié le jeu vidéo de « 10e art ».

En plus d’être un produit artistique, trois autres raisons expliquent le raisonnement derrière un tel financement : sa popularité, la création locale et le retard des Bibliothèques de Montréal.

En effet, chaque copie des jeux vidéo est empruntée en moyenne plus de deux fois par mois ce qui les rends plus populaires que lesbest-sellers. Et, ce sont toutes les collections de la bibliothèque qui sont revitalisés par les jeux vidéo : un sondage de l’ALA (American Library Association) démontrait que plus de 75% de ceux qui profitaient des jeux vidéo utilisaient d’autres services ou d’autres collections de la bibliothèque.

L’intérêt des Bibliothèques de Montréal souligne aussi le dynamisme de la Ville pour l’industrie du jeu vidéo. Hôte du plus grand studio international de jeux vidéo en Occident et reconnu comme une plaque tournante à travers le monde, l’industrie crée 7000 emplois directs à Montréal uniquement.

Néanmoins, les 43 Bibliothèques de Montréal accusent un retard important devant les autres grandes villes canadiennes dont Québec (2500 jeux dans les 25 bibliothèques) et Ottawa (4000 jeux dans les 34 bibliothèques). Au Canada, sept des dix plus grandes villes possèdent des collections de jeux vidéo sur l’ensemble de leur territoire.

Plusieurs jeux nécessitent une partie importante de lecture, ce qui rejoint la conception initiale de la littéracie (c’est-à-dire l’apprentissage de la lecture et de l’écriture). En plus des manuels du joueur, une majorité de jeux utilisent du texte pour transmettre l’information aux joueurs (histoire, menu, règles, etc).

De plus, le jeu aide aussi aux développements d’apprentissages plus complexes. Dans son livre What Video Games Have to Teach Us about Learning and Literacy, James Paul Gee présente 36 principes qui sont enseignés aux joueurs. Ceux-ci incluent la prise de risque, la résolution de problèmes et le développement par la pratique. Selon l’auteur, ceux qui jouent à une grande variété de jeux sont plus résilients aux changements dans la vie à cause de leur plus grande capacité d’adaptation.

En raison de leur complexité, de nombreux jeux requièrent aussi une recherche d’information assidue pour trouver des solutions à leurs problèmes. Les joueurs créent des bases de données gigantesques, des guides et des communautés pour documenter les différents aspects du jeu. Ce n’est pas pour rien qu’à certains moments, le deuxième Wiki (après Wikipédia) le plus massif soit WikiWoW, qui traite du jeu en ligne World of Warcraft.

Il existe de plus en plus de connexions entre les joueurs et les lecteurs. Plusieurs jeux ont en effet des contextes historiques ou culturels importants. Si ce contexte intéresse les joueurs, ils peuvent en apprendre plus sur ces derniers par la lecture. Un jeu sur la musique peut inspirer le joueur à consulter un ouvrage sur la musique comme un jeu historique peut intéresser le joueur à des documentaires sur l’histoire. Les bibliothèques ont un rôle à jouer pour satisfaire les intérêts des joueurs avec des services traditionnels.
wow BD

À cause du caractère parfois violent des jeux vidéo, certaines personnes sont inquiètes de voir les bibliothèques les valoriser. Pourtant, dans un jugement rendu par la cour suprême des États-Unis, les arguments psychologiques sur l’impact de la violence chez les joueurs ont été considérés comme étant non-concluantes.

Par contre, si les bibliothèques prêtent des jeux, les mêmes politiques de développement de collection devraient être utilisés pour les films et les livres violents. Si le jeu est joué dans les murs de la bibliothèque, il faut s’assurer que la sélection réponde à un besoin particulier. S’il y a un objectif précis pour l’animation qui nécessite un jeu vidéo violent, alors vous avez la réponse à votre question. Comme les bibliothèques n’ont pas à acheter tous les livres produits, ils n’ont pas à acheter tous les jeux vidéo produits.

De plus, les Bibliothèques de Montréal respectent la classification ESRB (Entertainement Software Rating Board) pour s’assurer que les usagers n’est accès qu’à des documents destinés à leur groupe d’âge. Ainsi, un jeune de 16 ans et moins ne pourra pas emprunter des documents classés M (Mature en anglais ou Jeunes adultes). En plus de se conformer à la classification, les bibliothécaires se font un devoir d’informer les usagers de ce système encore très peu connu chez le public en général.

Le concept de dépendance n’est pas juste applicable aux jeux – d’autres formes de média comme les livres, la musique et les films peuvent aussi être autant dépendant. En fait, les bibliothèques essaient de « rendre dépendants » leurs usagers à la lecture depuis des décennies. Toutes les activités récréatives peuvent rendre dépendantes : demandez à quelqu’un qui est resté réveillé pour finir un roman qu’il aimait ou pour regarder les dernières émissions d’une série télévisée. Le jeu n’est pas différent des autres formes d’activités récréatives.

Il est surtout important que les jeux vidéo supportent la mission de la bibliothèque. Comme les jeux vidéo prennent des ressources des autres activités de la bibliothèque, ces services de jeux doivent être développés en lien avec ces autres services. Même si les jeux sont fun, ce n’est pas une justification suffisante pour les élus et certains usagers irrités par la présence et le bruit des jeux vidéo.

Selon un sondage de l’ALA, les trois principaux rôles des jeux vidéo en bibliothèque sont : attirer une nouvelle clientèle en bibliothèque, offrir un nouveau service pour les usagers et aider les usagers de la bibliothèque à interagir entre eux. Les jeux vidéo peuvent aider à transformer la bibliothèque en un centre de la vie communautaire pour tous. Pour plusieurs usagers, discuter et interagir autour des jeux vidéo à remplacé ce qui étaient autrefois créé par les livres, la musique ou les films. Ce n’est qu’un nouveau type de document qui répond à un besoin réel de la clientèle.

En résumé, les jeux vidéo sont ni plus ni moins qu’un nouveau type de document qui répondra aux besoins d’une nouvelle clientèle.

Pour les bibliothécaires, il s’agit d’une excellente occasion pour s’inscrire dans la chaîne du jeu vidéo en informant la population sur les jeux vidéo : classification ESRB, violence, dépendance, etc.